Un matin, Fatima et son grand-père découvrent que des éléphants ont piétiné leur verger de clémentines. Comment arrêter ces mastodontes gourmands et sauver le verger, qui est le gagne-pain de l’aïeul ? Après avoir tenté en vain de les éloigner par diverses approches douces, le grand-père se résout à se procurer un fusil pour se débarrasser des pachydermes. Heureusement, Fatima a une meilleure idée. Grâce à l’appui de ses minuscules alliées, les araignées, la fillette trouve une façon de préserver le verger sans abattre les éléphants. Le dénouement du récit s’inspire d’ailleurs d’un proverbe africain : « Avec assez de toiles d’araignées, on peut arrêter les éléphants. »